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Antennes relais de téléphonie mobile : les conclusions des expérimentations sur l’exposition et la concertation
Le comité opérationnel sur les ondes de téléphonie mobile a remis le 26 août dernier ses deux rapports à Philippe MARTIN, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie et à Fleur PELLERIN, Ministre déléguée auprès du Ministre du Redressement productif en charge des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Économie numérique.
Le premier rapport évalue la faisabilité d’un abaissement de l’exposition aux radiofréquences émises par les antennes relais de téléphonie mobile. Il retrace les expérimentations qui se sont déroulées sur 16 quartiers pilotes représentatifs de la diversité des configurations urbaines. Ces travaux ont porté sur les mesures du niveau d’exposition aux antennes de téléphonie mobile, dont les résultats seront prochainement disponibles sur le site cartoradio.fr, ainsi que sur la simulation de la conséquence d’un abaissement des niveaux d’exposition.
Le second rapport identifie de nouvelles procédures de concertation et d’information locales pour accompagner les projets d’implantation d’antennes relais, grâce aux expérimentations qui ont eu lieu sur 9 villes pilotes jusqu’en décembre 2012.
Le comité opérationnel a associé des représentants de l’État, de collectivités locales, d’opérateurs de téléphonie mobile, d’associations de défense des consommateurs et de protection de l’environnement et s’est appuyé sur des compétences scientifiques et techniques fortes (Agence nationale des fréquences, Centre scientifique et technique du bâtiment, Institut national de l’environnement industriel et des risques, experts).
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Accéder aux rapports :
- Évaluation des expériences de nouvelles formes de concertation et d'information locale dans le cadre de l'implantation des antennes relais de téléphonie mobile
- Diminution de l’exposition aux ondes électromagnétiques émises par les antennes relais de téléphonie mobile
Valeurs repères d’aide à la gestion pour les particules dans l’air intérieur
Les particules de taille inférieure ou égale à 10 µm (PM10) et à 2,5 µm (PM2,5) peuvent être retrouvées dans l’air des locaux du fait de sources intérieures telles que les combustions liées au tabac, à la cuisson des aliments ou au chauffage, de l’utilisation fréquente de l’aspirateur ou de spray, ou encore par transfert de la pollution atmosphérique extérieure.
L’éventail des effets sur la santé de ces particules est large, tant à court terme qu’après des expositions de longue durée, et concerne particulièrement les systèmes respiratoire et cardio-vasculaire.
Afin de prévenir les effets liés à une exposition chronique aux particules, le HCSP recommande dans l’air intérieur des immeubles d’habitation ou des locaux ouverts au public :
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un objectif cible (moyenne annuelle) de 10 μg/m3 pour les PM2,5 et de 15 μg/m3 pour les PM10 à échéance de 2025, avec des valeurs dégressives immédiatement applicables à des dates intermédiaires définies avec un délai d’engagement des actions correctives fixé à un an après le constat de dépassement ;
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des valeurs d’action rapide de 50 μg/m3 pour les PM2,5 et 75 μg/m3 pour les PM10 qui doivent déclencher dans les trois mois la mise en œuvre d’actions correctives (identification des sources, abaissement des niveaux de concentration des particules).
Ce travail répond à une saisine de la Direction générale de la santé et s’inscrit dans la suite de l’établissement par l’Anses de valeurs guides de qualité de l’air intérieur pour une série de polluants. La démarche méthodologique générale d’élaboration des valeurs repères suivie par le HCSP (rapport, octobre 2009) intègre, outre les critères sanitaires incorporés dans les valeurs guides de l’Anses, le résultat des valeurs mesurées dans diverses enquêtes et la faisabilité des mesures correctives. Cette démarche a déjà été appliquée pour le benzène, le formaldéhyde, le tétrachloroéthylène, le naphtalène et le trichloroéthylène.
Accéder au rapport complet du HCSP (juillet 2013)
Imprégnation des enfants français par le plomb en 2008-2009
Ce rapport présente les résultats de l'enquête Saturn-Inf qui est une enquête nationale de prévalence du saturnisme chez l'enfant, de 6 mois à 6 ans, menée en 2008-2009 en France. Les objectifs de l'étude sont : 1) d'estimer la prévalence du saturnisme (plombémie supérieure ou égale à 100 μg/L) chez les enfants de 6 mois à 6 ans en France en 2008-2009 ; 2) décrire les niveaux d'imprégnation au plomb des enfants dans chaque région et 3) mesurer la contribution des facteurs de risque de la plombémie. Les résultats montrent que la prévalence du saturnisme a diminué (de 2,1 % en 1995-1996 à 0,1 % en 2008-2009). Cette baisse témoigne d’une forte diminution de l’exposition des enfants depuis 15 ans en France, comme cela est constaté aux États-Unis et dans d’autres pays européens.
Accéder au rapport complet de l'InVS (juillet 2013)
Manger du poisson ? Oui mais en quantité limitée
Malgré les qualités nutritionnelles précieuses offertes par les poissons et les fruits de mer, ces derniers peuvent être contaminés par des substances chimiques présentes dans l'environnement (PCB, methylmercure) mais aussi par des microorganismes pathogènes, rapporte l'Agence de sécurité alimentaire (Anses) dans son dernier avis relatif à la consommation des produits de la pêche. Cet avis a été publié en juillet dans le cadre de l'actualisation des repères nutritionnels du programme national nutrition santé (PNNS).
A travers cet avis, l'Anses oppose les bénéfices et les risques liés à la consommation des produits de la mer et réaffirme les recommandations déjà présentées dans un avis de juin 2010 : une consommation de poisson limitée à deux portions par semaine, une consommation réduite à deux fois par mois pour les poissons d'eau douce fortement bioaccumulateurs ainsi qu'une variation des espèces et des lieux d'approvisionnement.
Pour en savoir plus, accéder à la page dédiée de l'ANSES
L’OMS préconise un durcissement de la directive sur la qualité de l’air
Le projet Revihaap – «Données relatives aux aspects sanitaires de la pollution atmosphérique en vue de réviser les politiques de l’UE» – commandé à l’OMS par l’Union européenne, vient d’être publié. Il s’agit d’un rapport qui aborde en 22 questions toutes les données scientifiques disponibles depuis l’édition en 2005 des lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé sur la qualité de l’air. Et cette publication n’est pas tendre avec la réglementation communautaire, puisqu’elle établit que bien souvent, des effets sanitaires apparaissent en-deçà des valeurs limites retenues pour les particules fines, l’ozone et le dioxyde d’azote. L’Union dispose désormais d’une base scientifique solide pour mener à bien la révision de la directive européenne sur la qualité de l’air.
Accéder au rapport de l’OMS (en anglais)
Liens entre santé et biodiversité
Le Conseil général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) publie un rapport analysant les liens multiples et complexes entre la santé et la biodiversité, dont les recommandations devraient être prises en compte pour l’élaboration du prochain Plan national santé environnement (PNSE). Le rapport détaille comment les écosystèmes peuvent constituer, à la fois, des protections et des menaces pour la santé humaine. La diversité des écosystèmes contribue au bien-être, et constitue une ressource pour la fabrication des médicaments. Il est déjà bien documenté que les changements dans l’équilibre dynamique des espèces ont des impacts en termes d’émergences des maladies infectieuses. Certains végétaux peuvent aussi avoir des effets négatifs sur la santé, tels que les émissions de pollens, qui doivent être prises en compte, recommande le rapport, dans l’élaboration des politiques urbaines. Enfin, le rapport évoque également comment les actions menées pour lutter contre les maladies ont des effets sur les écosystèmes, tels que les effets écotoxicologiques des résidus de médicaments, dont l’évaluation devrait être renforcée.
Pour accéder au rapport du CGEDD
Une consultation publique sur les perturbateurs endocriniens
Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Philippe MARTIN, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, viennent de lancer une consultation publique pour une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens.
Cette consultation s’organise sur la base des propositions du rapport du groupe de travail missionné à la suite de la Conférence environnementale de septembre 2012, dont la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens était l’un des engagements.
Accéder au communiqué de presse
Pour apporter votre contribution en ligne jusqu’au 20 septembre 2013 |
AGENDA
Dynamiques urbaines et enjeux sanitaires : concepts, méthodes et interventions
Conseil International pour la science (ICSU) ; Laboratoire Espace, Santé et Territoires de l'Université Paris Ouest ; Association nationale « Elus, Santé Publique & Territoires »
11 - 13 septembre, Nanterre
Informations et inscriptions
Santé publique et environnements de vie, transport-mobilité, déplacements et aménagement de l’espace
Ministère de la Santé et des affaires sociales
16 - 17 septembre,Paris
Présentation
Pré-programme
Conférence environnementale
Conseil économique, social et environnemental
20 - 21 septembre, Paris
Pour plus d'informations
Santé et environnement naturel : quelles possibilités d'action pour les collectivités ?
Agence Régionale Pour l´Environnement Provence-Alpes-Côte d’Azur (ARPE)
24 septembre, Correns (83)
Informations et inscriptions
4ème conférence internationale sur la qualité de l’air intérieur et les pollutions atmosphériques Atmos’fair
25 - 26 septembre, Paris Informations et inscriptions
Recherche Handicaps et transports
IFSTTAR
4 octobre, Bron
Informations et inscriptions
Atelier du CREEDD : Santé et environnement, une éducation à partager
Collectif Régional de l’Education à l’Environnement et au Développement Durable (CREEDD), Instance Régionale d’Education et de Promotion de la Santé (IREPS HN)
8 octobre, Rouen
Informations et inscriptions
Rencontres Chimie-Santé environnementale
Réseau Environnement Santé
18 octobre, Lyon
Informations et inscriptions
2ème Assises nationales de la qualité de l’air
Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, Ademe et Ministère des affaires sociales et de la santé
23 - 24 octobre, Paris
Informations et inscriptions
Qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments :
causes, effets, prévention et gestion
Primequal-Predit
19-20 novembre, La Rochelle
Informations et inscriptions
4ème Congrès national de santé environnement
Cancer et Environnement : Approches interdisciplinaires, état des connaissances et implications sociétales
SFSE
28 - 30 novembre, Lyon
Informations et inscriptions
Cancer et Environnement : soirée-débat
Centre Léon Bérard, Cancéropôle CLARA et Région Rhône-Alpes
29 novembre 2013, Hôtel de Région Rhône-Alpes, Lyon
Pour tout renseignement, contactez le 04 37 90 17 10 ou infos@canceropole-clara.com
Les effets cumulés des expositions aux substances chimiques
Anses, BfR, DTU Food
10 - 12 décembre, Paris
Informations et inscriptions
FORMATION
Approche globale et animation en éducation pour la santé environnementale
ADES du Rhône
10 - 11 octobre, Lyon
Informations et inscriptions
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La pollution de l’air accroît les risques pour le poumon et le cœur
Deux études publiées le 10 juillet dernier dans la revue médicale The Lancet, confirment que la pollution de l’air provoque des cancers du poumon et des insuffisances cardiaques.
La première étude, ESCAPE (European Study of Cohorts for Air Pollution Effets), publiée dans la revue médicale The Lancet le 10 juillet dernier, montre qu'une "exposition de longue durée à la pollution aux particules accroît le risque de cancer du poumon et ce, même à des doses inférieures à celles autorisées au niveau européen". Ces conclusions s'appuient sur 17 études menées à travers toute l'Europe rassemblant plus de 313 000 personnes. Le risque de cancer du poumon serait augmenté de 18% quand la quantité de particules fines dans l'air augmente de 5 microgrammes (µg) par m3 et de 22% quand cette hausse atteint 10 µg par m3. D’après les scientifiques, le risque de cancer du poumon subsiste même à des concentrations inférieures aux normes européennes. Ils n’ont trouvé "aucun seuil en dessous duquel il n’y ait pas de risque".
La deuxième étude publiée porte sur les maladies cardio-vasculaires. Les chercheurs se sont appuyés sur 35 études pour évaluer l’impact des particules, mais également de quatre autres polluants atmosphériques (monoxyde de carbone, dioxyde de soufre, dioxyde d’azote et ozone). Ils ont découvert que même une exposition brève à ces polluants augmente le risque d’hospitalisation ou de décès des suites d’une insuffisance cardiaque de l’ordre de 2 à 3%, sauf s’il s’agit de l’ozone.
Les seuils fixés par l’Union européenne pour la qualité de l’air sont de 40 µg par m3 en moyenne par an pour les PM10 et de 25 µg par m3 pour les PM2,5.
Pesticides : l'Efsa développe une méthode pour l'évaluation des risques cumulés
Pour prendre en compte les effets cocktails liés à l'exposition aux pesticides, l'Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) a développé une méthode de classification des substances actives selon leurs effets, et non selon leurs modes d'action. Elle publie ainsi une nouvelle approche pour l'évaluation des risques liés à une multi-exposition aux pesticides. Il s'agit de classifier les substances en groupes d'évaluation cumulée (CAGs), en se basant sur des propriétés toxicologiques similaires, afin d'en évaluer les effets cumulés sur la santé. "Cette approche sera progressivement introduite dans la régulation de l'utilisation des pesticides dans l'Union européenne" en concertation avec la Commission européenne, indique l'Efsa. Celle-ci a déjà testé cette méthode lors de l'élaboration de son rapport annuel sur les pesticides, publié en mars dernier.
Pour accéder à la page dédiée sur le site de l'Efsa (en anglais)
En Rhône-Alpes
Centrale nucléaire du Bugey : le réacteur n°4 apte pour 10 ans de plus
L'autorité de sureté nucléaire a publié le résultat de son audit décennal conduit en 2011 sur le réacteur n°4 de la centrale du Bugey. Résultat : accord pour 10 ans d'exploitation supplémentaire sous réserve de la mise en oeuvre de certains travaux.
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Développement d’un outil de modélisation pour étudier l'impact de l’aéroport Saint-Exupéry sur la qualité de l’air
La surveillance du secteur de l’aéroport de Lyon Saint Exupéry était jusqu’à présent fondée principalement sur une approche métrologique (implantation d’une station de mesure permanente en 2001 et une première étude avec un large dispositif de mesures en 2002-2003). Air Rhône-Alpes a réalisé une deuxième étude en 2009-2010 visant à améliorer les outils de modélisation disponibles sur le secteur de l’aéroport. Cette étude présente les cartographies des concentrations de polluants atmosphériques modélisées à fine échelle spatiale, en tenant compte de l’influence des mouvements des avions sur les pistes de l’aéroport et des axes routiers des abords de l’aéroport, ainsi que les campagnes de mesures sur le terrain ayant permis de valider les résultats.
Accéder à la présentation de cette étude
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Ambroisie : quelques exemples d’actions locales organisées dans l’été
En région Rhône-Alpes, la SNCF a démarré une information auprès de ses agents sur la problématique de l’ambroisie, en collaboration avec l’Agence Régionale de Santé (ARS) Rhône-Alpes et l’Observatoire des ambroisies. A Lyon, la conférence de presse « ambroisie » organisée le 19 juin par Air Rhône-Alpes a été relayée par de nombreux médias. L’Union des Comités d’Intérêts Locaux (UCIL) a organisé une soirée d’informations pour le grand public et ce temps d’informations a été complété par une séance d’arrachage quelques jours plus tard. Le lancement de l’application Ambroisie de la Communauté de communes de Valence Agglo a coïncidé avec la Journée de l’ambroisie et une vidéo a été mise en ligne. En Isère, sous l’impulsion de son référent ambroisie, la mairie de Primarette a décidé d’informer les élèves de son école primaire avec une intervention en classe de l’Observatoire des ambroisies. Toujours en Isère, le référent de la commune de Balbins a organisé une ballade découverte pour informer sur la plante. La communauté d’agglomération Porte de l’Isère a testé le désherbage thermique infrarouge sur certaines zones de son territoire. En Savoie, la mairie de Chambéry a installé un stand d’informations sur le marché avec distribution de documentations. Des arrachages ont aussi été réalisés dans l’Ardèche au bord de la rivière.
Nuages noirs à la raffinerie de Feyzin
Mercredi matin 14 août, suite à un dysfonctionnement électrique sur un compresseur, la raffinerie TOTAL située à Feyzin dans le Rhône a été contrainte d’avoir recours à l’utilisation de la torchère. Ce dispositif de sécurité, volontaire de la part de la raffinerie, permet de brûler des gaz qui auraient des conséquences sur l’environnement plus importantes que les produits de la combustion s’ils étaient émis directement à l’atmosphère. Cette situation est similaire à celle de mi-juillet.
Air Rhône-Alpes, observatoire de la qualité de l'air sur la région Rhône-Alpes, dispose d’un réseau de surveillance continue de l’air sur le sud lyonnais. Bien que les fumées aient été spectaculaires, les niveaux mesurés pour les polluants réglementés en air extérieur (poussières PM10, dioxyde de soufre, oxydes d’azote, composés organiques volatils) n’ont pas montré de hausse anormale et aucun seuil réglementaire n’a été atteint ou dépassé. Une vigilance accrue a cependant été mise en place les heures suivant l’incident, jusqu’à l’arrêt de la torchère.
La possible absorption des délégations régionales de l'Ademe par les Dreal
La Cour des comptes a rendu public le 11 juillet dernier un rapport sur l'organisation territoriale de l'Etat dans lequel elle dresse un réquisitoire sévère de l'organisation territoriale de l'Etat jugée "trop complexe et insuffisamment efficiente". Parmi ses critiques, la juridiction financière pointe des défauts d'articulation entre services déconcentrés de l'Etat et services régionaux de certaines agences nationales, notamment entre les Dreal et les directions régionales de l'Ademe.
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Accéder au rapport de la Cour des comptes
Du nouveau sur le Web
Création d'un portail web à destination des parents et enfants « Parle-moi de ton allergie »
En France, 1 personne sur 4 est atteinte d’une allergie respiratoire (rhinite allergique et asthme). Le nombre d’allergiques a doublé ces 20 dernières années. Et les enfants ne sont pas épargnés : 9% des enfants souffrent d’asthme et 10 à 20% des adolescents souffrent de rhinite allergique en France. Une maladie à ne pas prendre à la légère car elle est évolutive et impacte la vie des malades : chez les enfants le rythme scolaire peut en être altéré. Alors qu'une alerte rouge au pollen de graminées a été lancée sur presque tous les départements par le Réseau national de surveillance aérobiologique (Rnsa), le Comité français d'observation des allergies (Cfoa) lance en parallèle le site www.parlemoidetonallergie.com, afin de sensibiliser les enfants et leurs parents à cette maladie, véritable problème de santé publique.
Accéder au portail "www.parlemoidetonallergie.com"
Mise en place d’une plateforme de modélisation du pollen d’ambroisie
L’ambroisie est une plante invasive dont le pollen est extrêmement allergisant. La région Rhône-Alpes est particulièrement touchée et sa population fortement exposée. C'est pourquoi Air Rhône-Alpes développe une plateforme de modélisation du pollen d’ambroisie qui offre une dimension prospective et rétrospective. Un travail présenté lors d'une conférence de presse co-organisée par l'Observatoire de l'ambroisie, la région Rhône-Alpes et l'Agence Régionale de Santé.
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Accéder à la plateforme de prévision d’Air Rhône-Alpes
En savoir plus sur la conférence dans la news sur le site d’Air Rhône-Alpes
Guide interactif de la gestion des risques liés à l'environnement pour les collectivités territoriales
La prise de conscience des risques de santé liés à l’environnement étant relativement récente, le rôle des collectivités territoriales dans leur prévention et leur gestion est resté longtemps assez flou. Néanmoins, ces dernières années, une batterie de programmes nationaux et locaux ont vu le jour, renforçant les moyens d’actions des communes, conseils généraux et conseils régionaux : les Plans Régionaux Santé Environnement 2 (Conseils Régionaux), les Contrats Locaux de Santé (Communes), les Ateliers Santé Ville (Intercommunalités, Communes, Quartier), les Agenda 21 et Santé (Conseils Régionaux, Conseils Généraux, Communes) et bien d’autres actions de collectivités territoriales en matière de santé-environnement. L’OREE qui est une association multi-acteurs créée en 1992, rassemblant entreprises, collectivités territoriales, associations professionnelles et environnementales, organismes académiques et institutionnels a décidé de créer un guide interactif pour développer une réflexion commune sur les meilleures pratiques environnementales existantes et mettre en œuvre des outils pratiques pour une gestion intégrée de l'environnement à l'échelle des territoires. Une page spécifique "santé et environnement" permet aux communes, conseils généraux et conseils régionaux de repérer les programmes nationaux et locaux en vue de renforcer leurs moyens d’actions.
Pour accéder au Guide interactif de gestion des risques environnementaux pour les collectivités
Le Citepa met à jour l'inventaire national des polluants par secteurs d'activité
Cet inventaire, dit inventaire "Secten" pour "secteurs économiques et énergie", présente les émissions de polluants atmosphériques et de GES (28 substances au total) en France métropolitaine selon six secteurs économiques traditionnels (production et transformation d'énergie, industrie manufacturière, résidentiel et tertiaire, transport routier, transports hors routier ainsi qu'agriculture et sylviculture) et selon l'utilisation des terres, leur changement d'affectation et la forêt. Parmi les principaux résultats, on retiendra qu'entre 1990 et 2011, les émissions de la quasi-totalité des substances ont été fortement réduites (réductions comprises entre -1% et -99% selon les substances avec par exemple une baisse de 11% pour le dioxyde de carbone (CO2) et de 51% pour les particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres (PM10). Par contre, les émissions des hydrofluorocarbures (HFC) qui ont un fort pouvoir de réchauffement global (jusqu'à 11 700 fois plus que le CO2) ont été multipliées par un facteur 4".
Accéder au cite du CITEPA
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